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Les étapes de mon roman ?

Parce que ç'est un travail d'équipe !

Aujourd'hui j'avais envie de te partager les coulisses d'écriture que j'ai découverts au fur et à mesure de mon aventure. Parce que même si l'histoire est le fruit de l'auteur, le roman publié lui, est le résultat d'un travail d'équipe !

Aujourd’hui j’avais envie de te partager les coulisses d’écriture que j’ai découverts au fur et à mesure de mon aventure.
Parce que même si l’histoire est le fruit de l’auteur, le roman publié lui, est le résultat d’un travail d’équipe !

Tout d’abord, j’imagine une trame avec un concept, une idée/un univers, un début et une fin. Je fais des recherches pour étayer / corriger / enrichir mon histoire, et je visualise mes personnages principaux. Pour le reste, je sais maintenant que cela viendra pendant mes sessions d’écriture, et que cela ne sert à rien de tout prévoir vu que mes personnages n’en font qu’à leur tête 😅
Pendant cette phase qu’on appelle “1er jet”, j’ai un ou plusieurs alpha-lecteurs qui me suivent. Leur rôle ? Lire les chapitres au fur et à mesure que je les écris pour me faire un retour sur leurs ressentis (voire pour certains me partager ce qu’ils imaginent pour la suite). Avoir un “contrat moral” avec eux me pousse à tenir mes sessions quotidiennes et à remplir mon objectif de mots par jour. En ce qui me concerne, je me suis fixée un quota de 5000 mots/jour à écrire, ce qui revient à deux semaines d’écriture pour poser un roman en moyenne. Parce que j’ai aussi réalisé que je préférais m’immerger dans mon histoire pour ne pas perdre le fil, et qu’il était plus productif pour moi d’écrire “d’un seul coup”. Attention, c’est aussi parce que je peux me permettre d’écrire à plein temps pendant quelques mois vu que j’ai choisi de ne pas travailler en parallèle. Car à priori, c’est un objectif journalier assez haut comme je l’ai réalisé après coup en discutant avec d’autres auteurs. Et certains jours, je vais largement les dépasser en écrivant 8h/jour et parfois… j’efface tout et recommence et il me faut alors le double pour tenir mon quota 😬. Depuis, je suis plus sur un objectif hebdomadaire pour justement pouvoir m’adapter en fonction de mon processus créatif. Ces alpha-lecteurs tiennent donc aussi un rôle de “partenaire de responsabilité” car ils attendent la production quotidienne. Et c’est stimulant autant que stressant quand ta muse fait grève ce jour-là 🙄
Ensuite quand le 1er jet est terminé, les bêta-lecteurs interviennent. Eux vont lire ton histoire d’une traite et faire un retour sur l’ensemble, en s’attachant particulièrement à la cohérence globale : un personnage qui change d’orthographe de nom d’un chapitre à l’autre, une action qui “tombe comme un cheveu sur la soupe”, une réaction peu crédible, etc… Bref tout ce qui a pu les interpeller ou manquer pendant leur lecture. Cela permet de pouvoir faire ce qu’on appelle la “réecriture”. C’est à ce moment-là que je corrige/peaufine les points relevés par les bêta-lecteurs.
En parallèle, vient le travail de la couverture avec mon infographiste afin d’attirer l’œil du public sur le roman. Et la rédaction du résumé pour donner envie de lire toute l’histoire. Ce qui est tout un casse-tête pour poser le contexte mais sans trop en dévoiler ! Et pour ça, je vais échanger avec des groupes d’auteurs qui vont “critiquer” pour améliorer au mieux 🤯. Je passe également par une correctrice professionnelle pour traquer les fautes de frappe et d’orthographe. Sachant que je repasse moi-même sur le texte à plusieurs reprises pour corriger tout ce que je peux déjà relever toute seule (et avec l’aide de logiciels de correction). Malgré cela, il en reste quelques-unes que je recorrige au fur et à mesure que des lecteurs me les font remarquer 😥.
Lorsque tous mes fichiers sont prêts, je passe sur KDP, l’outil d’amazon qui permet de s’auto-publier. Et là vient la problématique de choisir dans quelle catégorie classer mon roman, les mots-clefs qui vont positionner l’histoire et les cibles des campagnes de publicité. Bref, un moment particulièrement fastidieux et ô combien vital tout de même. Car un roman mal répertorié ou mal référencé ne trouvera pas sa cible…et donc passera à côté de son public. Les échanges avec le service support amazon à ce moment-là peuvent être particulièrement intenses 🙃
Cela fait, il y a le travail de tous les chroniqueurs qui sont intéressés par ton histoire. Il faut leur donner envie à eux aussi de lire ton livre pour qu’ils le recommandent eux-mêmes à leurs communautés respectives. C’est un exercice qui emballe ton rythme cardiaque ! Mais pour l’heure, je peux attester d’une grande bienveillance et de retours constructifs (ce dont je suis particulièrement reconnaissante car ils te font progresser 🥰).
Enfin, il y a la contribution du public qui peut ou non mettre une évaluation sur les différents sites afin de partager son avis aux autres 🤞.

Chacun et tous participent à la vie du roman dans le temps !
Alors, tu avais conscience de tout ce qui se trame en coulisse avant que tu ne puisses te plonger dans une nouvelle histoire ?

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