Lilly un livre : Le Plan Cerebrum

Commençons par le commencement, on a merdé, enfin des scientifiques, eh oui encore que voulez-vous on ne se refait pas. Des « gentils » scientifiques dans un labo, un projet, un problème et pouf les gens deviennent des genres de zombies, les Zautres.

Les années passent, puis les siècles, les survivants vivent sous l’égide des Cerebrums,  les scientifiques qui cherchent toujours une solution au problème Zautres, et ce dans une belle tour blanche, pendant que les Corpus, eux survivent selon la loi du plus fort et dans des conditions de merde. Bérénice est une Cerebrum, la prochaine Chambellan (chef des chefs), et après un petit contretemps du style coup d’état, elle se retrouve à devoir descendre dans la cité rouge des Corpus où elle va rencontrer le plus prometteur, mais aussi recherché, des CorpusSam X. Ensemble, ils vont devoir survivent, aux Corpus corrompus, aux Cerebrums sous une nouvelle coupe avide de pouvoirs et de savoirs et pour finir aux Zautres !

Qui a dit que la vie était simple hein ?

Maintenant mon avis !

Première question de moi à moi : As-tu aimé ?

Ouiiiiiiii

Qui est ton personnage préféré ?

Théo, ahah. Le frère de Sam X, que j’avoue apprécier plus que Bérénice, j’aime bien étrangement Aurora que je vous laisse découvrir 😋

Pourquoi je n’aime pas Bérénice ?

Hum, bien qu’elle se remette en question, évolue, progresse et est franchement quelqu’un de bien (remettre toute sa vie, ses convictions et ses acquis en question n’est pas facile). Il y a une froideur que fait que je n’ai pas d’affinité avec elle, ni avec Cerebrum en fait.

Comment trouves-tu l’histoire ?

J’aurais aimé voir plus de Zautres, je trouve leur « finalité » si je peux le dire ainsi assez prévisible, j’y pensais dès que j’ai lu les projets de Bérénice pour eux.

J’aime le concept, les castes… et surtout toutes les réflexions et remises en questions qui interviennent lors des échanges entre Bérénice et Sam X.

Par contre, j’ai l’impression que le texte pourrait être encore mieux, que l’histoire pourrait avoir une exploitation plus développé. De plus, je ne suis pas pour cette pluralité de point de vue à la première personne, j’ai trouvé que cela donnait l’impression que l’histoire a été écrite au fur et à mesure, avec juste une trame de fond que l’on tissés au gré des évènements qui surviennent.

En conclusion, l’auteure est sortie de sa zone de confort et a su offrir une Dystopie post-apo bien orchestrée, quelques détails me titillent sans pour autant me retirer le plaisir de la lecture et l’envie de vite découvrir la finalité.