Max est une Charonne qui vit a notre époque. Actuellement, les Charons sont des tueurs à gages, ce qui leur permet de tuer des gens et prospérer. Mais le fait de tuer la rend malade, elle se retrouve donc reniée des siens et de sa famille. En réalité on se rend compte qu’elle fait ce que devait faire le Charon originel : Accompagner les mourants et récolter les âmes des morts naturelles. Composition n’est désormais plus accepté parmi sa communauté.
Elle aime la technologie (c’est d’ailleurs une petite hackeuse ) alors que les Charons sont anti technologie. Elle aime les chats contrairement à l’animal emblématique des Charons qui est le chien.
Elle détonne.
Dans ce roman on y trouve de petites évocations sur la question éthique de la mort et du droit de vie. J’ai trouvé ça intéressant. On parle également du savoir qui permet de contrôler les masses si on les laisse dans l’ignorance.
Le cerbère (guide et super guerrier des charons, le super chef quoi) débarque blessé et poursuivit par des gens qui veulent sa mort. Max se retrouve en cavale avec lui terrorisée à l’idée qu’il découvre qui elle est. Ils vont devoir faire équipe pour savoir pourquoi tous les Charons ont disparus suite à cette attaque
▪️Christo, le Cerbère est un personnage caricatural très arrogant et misogyne. Une vraie brute. Max s’oppose à lui le bouscule dans ses croyances et dans le comportement auquel il est habitué venant des autres. C’était rafraîchissant.
▪️Le chat m’a légèrement agacée avec son language limité et les répétitions d’expressions assez enfantines. Je n’ai pas adhéré à ce choix pour cet animal. J’ai trouvé que c’était un peu limitant alors qu’en parallèle, les chiens des Charons sont très humanisés.
▪️Il m’a manqué des descriptions au niveau des personnages et un peu plus de vocabulaire d’immersion. Les odeurs, quelques détails environnementaux, les sensations, la perception de l’autre, etc. La romance arrive de façon très spontanée et n’a pas de développement même si je ne voulais pas quelle soit au cœur du roman.
J’aurais aimé sentir plus cette noirceur qu’on nous décrit au début et qu’on s’attend à avoir des Charons. Ils m’ont fait l’effet de grosses panthères qui finalement ne sont pas plus dangereuses que des chatons. Ils ronronnent et montre le ventre pour des gratouilles mais ne sont pas assez sombres et dangereux dans l’effet qu’ils renvoient.
J’ai apprécié que Max humanise les Charons au niveau de leur émotions. Elle leur fait voir le monde d’une autre manière et les éduquent en réalité. C’est le savoir qui sera leur rédemption.
C’est un roman engagé dans l’égalité hommes femmes et j’ai apprécié ce point.
Tout est très caricatural dans ce roman mais cela permet d’illustrer et de marquer les évolutions simples et possibles au seins des mentalités et des groupes. Cela permet d’évoquer des thèmes graves de façon légère également. La mort, la discrimination et le contrôle des masses.
Il m’a manqué des petites choses mais j’ai aimé l’histoire en elle-même et sa structure. C’était original et bien organisé.