Bilan 1 an d’autoedition

En juin 2022, je me lançais dans le grand bain en publiant mon premier roman Oracle, Magie & Co - T1 Le Complot. Que d'aventure et d'émotion depuis ! Merci à toi pour ton accueil et ton soutien, sans lequel je ne pourrai pas espérer vivre mon rêve d'écriture ! Forcément, un bilan s'impose pour ma première année . Et cela permet de réaliser tout le travail accompli ainsi que et les points à améliorer pour continuer l'aventure :)

En juin 2022, je me lançais dans le grand bain en publiant mon premier roman Oracle, Magie & Co – T1 Le Complot. Que d’aventure et d’émotion depuis ! Merci à toi pour ton accueil et ton soutien sans lequel je ne pourrai pas espérer vivre mon rêve d’écriture !

Forcément, un bilan s’impose pour ma première année . Et cela permet de réaliser tout le travail accompli ainsi que et les points à améliorer pour continuer l’aventure 🙂

Qu’ai-je appris au cours de ces mois écoulés ? Énormément ! Sur le métier, le marché mais aussi sur moi. Parce que même si je suis convaincue qu’écrire est un métier, il n’en reste pas moins que la capacité créative ne se dompte pas comme ça. J’en ai fait l’expérience en pouvant enchainer l’écriture de 2 voire 3 romans pour, ensuite, devoir faire une pause plus ou moins longue car mon cerveau ne voulait plus rien produire. La première fois, je suis restée quasiment 6 semaines sans rien écrire et je stressais et culpabilisais de ne pas avancer. J’ai donc appris à faire avec et à relativiser. Pour donner à mon esprit le temps d’évacuer, de s’aérer et de se « régénérer ». Du coup, maintenant, les pauses sont plus courtes, environ 2/3 semaines pendant lesquelles je vais aussi faire autre chose comme préparer mes posts pour mes réseaux sociaux, faire de la correction Antidote, travailler une mise en page, faire des recherches pour une nouvelle trame, etc. Ou tout simplement me distraire également en regardant des séries, en lisant tout à fait autre chose ou en me baladant sans penser à rien. Des trucs qui ne sollicitent pas mes neurones de la même façon que pour écrire.

Ensuite, j’essaie d’apprendre de mes erreurspour ne pas les réitérer : par exemple, je me suis crée des gabarits pour ne pas avoir à refaire à chaque fois les mêmes choses. Je travaille d’abord sur le fichier ebook et seulement ensuite les formats papiers après la correction. J’attends d’avoir écrit au moins un autre premier jet avant de faire la réécriture d’un roman précédent afin d’avoir eu le temps de “l’oublier” pour avoir un regard plus neuf et critique. Je me suis formée également avec d’autres auteurs coachs et applique ce que j’apprends avec eux sur un roman à l’ensemble de mes écrits. Comme analyser son plan, écrire un synopsis ou une 4ème de couverture. Des exercices complexes mais qui sont de vrais outils d’amélioration de ton écriture.

Enfin, le marché du livre qui est très compliqué à appréhender quand on est autoédité : aucune statistique, aucune étude pour venir étayer tes résultats ou tes projections. En France, parler de chiffres dans un “métier d’art” semble encore plus tabou. Du coup, c’est un grand flou « artistique » pour tenter de se situer, non pas pour « comparer afin de flatter son ego » mais pour déterminer si on est dans la bonne trajectoire ou pas. J’ai appris au cours de discussions par-ci par-là, qu’une maison d’édition estimait qu’un « bon roman » se vendant à 300 ex était déjà bien. Que 1000 à 3000, c’est déjà un bestseller… Alors, ce n’est pas le même circuit de distribution qu’Amazon puisque les ME privilégient les librairies mais cela permet de remettre en perspective. Quand il y a des AE qui vendent 10000 exemplaires par mois, l’écart semble inatteignable alors que là, bah, tout est possible en fait. De ce que j’ai pu expérimenter, une sortie quand on n’a pas une grosse communauté s’étale dans le temps. J’ai un décalage d’1 à 3 mois environ le temps que les chroniques et les pubs fassent leur effet. Par exemple, le Code Thanatos sorti début février a été ma meilleure vente sur avril et mai, même si j’en ai vendu dès le départ. Ce qui me permet d’espérer pour mes deux autres titres parus en avril et en mai sur l’été qui est une bonne saison de vente pour les livres. Contrairement à février et septembre qui ont été deux mois beaucoup moins performant pour moi.

Non seulement j’ai écrit et publié pendant cette année mais j’ai également créé ma société en début 2023 pour tout mettre sur les rails et être alignée avec mon projet de vie. Bref, j’ai parfois l’impression d’être sur tous les fronts, ce qui est une réalité à bien prendre en compte lorsqu’on fait le choix de l’AE. On est écrivain certes, mais aussi entrepreneur. Et la part administrative et commerciale est aussi importante si ce n’est plus que la part d’écriture en elle-même.

Quelques chiffres (parce qu’il en faut quand même).

Publications : 8 dont 6 romans à part entière et 2 ouvrages dérivés.

1 Série:

  • Oracle, Magie & Co (duologie)
  • Licorne, Merlin & Cie (spin-off)

One-shots :

  • Le Code Thanatos
  • Astral, l’étoile du Lion
  • Une Furie à New York, OSEF Noël ! (qui va devenir une saga car 2 autres tomes débarquent en octobre 2023 et 2024)

Ouvrages dérivés :

  • Journal intime & Carnet de Développement Personnel issu de l’univers d’Oracle, Magie & Co
  • Mon Grimoire de Bien -Être qui est un cross over de tous mes univers regroupant toutes mes recherches sur les rituels et pratiques pour enrichir sa force intérieure, mais expliqué par mes personnages.

Ventes : en exclusivité sur Amazon (sauf salon et dédicace)

  • Près de 3000 exemplaires vendus
  • dont près d’1 million de pages lues dans l’abonnement Kindle

Retours :

  • Chroniqueurs : 146 personnes touchées (bookstagrameur, booktube, booktok) avec 326 chroniques programmées. J’ai eu la chance d’avoir de très beaux retours et 90% de respect des engagements pris plus ou moins dans les délais impartis. Certains comptes sont devenus des partenaires (officiels ou non) au fil des romans car certains me soutiennent quasiment à chaque sortie. Toutefois, dans la mesure où je veux que mes SP restent un plaisir et ne deviennent pas une contrainte trop lourde, je préfère que mes partenaires choisissent leurs titres : je n’impose pas de devoir lire chacun de mes romans pour ces collaborations privilégiées, contrairement à ce qu’il peut se pratiquer avec d’autres auteurs. De même, les retours sont ” sacrés ” à mes yeux et je ne demande pas de changer quoi que ce soit dans les chroniques. Je respecte les avis et les ressentis et suis effarée de certaines remontées que je peux voir sur la toile où les personnes n’ayant pas apprécié un ouvrage se font insulter. Pour ma part, j’ai reçu une très mauvaise critique disant ” que tout manquait de qualité dans mon roman “. Ca pique sévère ! Sachant que la personne a abandonné sa lecture compte tenu de son ressenti. Je me suis contentée de la remercier d’avoir pris le temps de faire son retour (surtout pour un abandon) et suis allée pleurer dans mon coin pour relativiser. Idem, j’ai eu un retour avec 1 seule * sur Amazon sans explication. Ça fait un choc sur le moment. Et puis on prend du recul… J’essaie de positiver. Il y a une tendance qui dit que trop de bonnes critiques tue la critique : elles sont soit ” achetées ” soit écrites par des ” amis “. Là, je me suis dit qu’avec ces retours-là, j’en deviendrai encore plus crédible aux yeux de certains (ou alors ils penseront que je suis fauchée et ne peux plus payer :p). Pour moi, une relation doit s’établir dans le temps avec la confiance se construisant au fur et à mesure. C’est comme ça que je partage avec mes collaborations. Celles qui sont en SP numériques sont souvent très agréablement surprises que je leur demande leurs coordonnées pour leur envoyer mes goodies afin qu’elles ne soient pas lésées par rapport au SP Papier. Cela ajoute à l’expérience de lecture à mon sens et je me creuse bien la tête pour trouver celui qui va bien avec mon roman du moment tout en veillant à ce que ce ne soit pas la même chose d’une sortie à une autre. De surprises au départ, elles deviennent curieuses et certaines font même des brainstormings pour essayer de deviner à l’avance ce que je vais pouvoir trouver : pour moi, cela veut dire que j’ai réussi à les immerger dans mon monde et mes ” traditions “. Mes partenaires numériques reçoivent mon romans en avant-première et cela me permet d’espérer des retours dès le jour de sortie et étalés sur plusieurs mois avant d’enchainer sur le roman suivant. Je me ” garantis ” ainsi une visibilité régulière au fil de l’eau avec un titre.
  • lecteurs : près de 600 évaluations sur Amazon avec une moyenne générale de 4.5/5 pour chacun de mes livres qui ont été tous classés n°1 de leur catégorie à un moment donné même si ce n’est que pour quelques heures.

Concours : participation à 4 concours de maisons d’édition + 2 d’Amazon. Sans résultats jusqu’à maintenant mais j’espère pour celui d’Amazon 2023 auquel je participe avec Astral, l’étoile du Lion. Donc si tu veux me soutenir, n’hésite pas à l’acheter ou l’emprunter dans l’abonnement Kindle et à le commenter car les sélections se font aussi sur les retours des lecteurs de la plateforme 😊.

Salons & Dédicaces : 2 salons (Paris et Boulogne Billancourt) + 4 séances de dédicace dans des Cultura locaux. J’en ai d’autres de prévus sur la fin 2023, avec notamment le salon de Mons à la frontière Belge fin novembre.

Team écriture : 20 Bêta-lecteurs dont certains me suivent sur la quasi-totalité de mes romans + 1 communauté d’auteurs sur différents groupes qui m’aident à avancer.

Je ne gagne pas suffisamment pour vivre encore de ma plume mais je mesure les progrès réguliers en termes de revenus : ayant débuté à 180 €/mois, j’atteins aujourd’hui 750 €/mois et espère passer prochainement la barre symbolique des 1000 €. Petit à petit, avec du travail et de la persévérance, je me dis que je peux y arriver. La progression n’est pas linéaire et va dépendre de plusieurs facteurs : nouvelle sortie, promotions croisées avec d’autres auteurs ou mises en avant KDP. Mais au global, la courbe progresse et c’est ce que je retiens pour me motiver chaque jour : je vois les résultats de mon travail d’une façon ou d’une autre.

Pour ce faire, j’ai bossé dur, chaque jour, afin de m’organiser pour sortir un roman/trimestre minimum et avoir de la visibilité d’une année sur l’autre. Ainsi j’ai écrit les 6 romans de 2023 sur 2022 pour que je puisse travailler sur mes publications 2024 cette année. Avec 3 premiers jets à date, je suis dans les clous pour l’instant. Car cela me permettra en fin d’année de pouvoir annoncer mon calendrier éditorial à mes partenaires et « réserver » ma chronique dans leurs agendas surchargés. Idem, cela me permet d’anticiper avec mon infographiste et ma correctrice pour ne pas subir d’aléas de ce côté-là d’un point de vue timing. Bon là, je suis un peu en rade côté écriture mais je sais que ça va redemarrer.

Chaque étape d’apprentissage me permet de tester une nouvelle phase. En 2022, c’était l’agenda écriture. Avec mon calendrier “au vert”, cette année, j’ai décidé de tenter les « gros » salons et les dédicaces. J’ai donc participé au Salon Fantastique de Paris en avril et vais faire Mon’s livre en Belgique fin novembre. Je m’intéresse aussi à Ygdrasil à Lyon et les Imaginales à Épinal pour l’année prochaine. J’ai également eu la chance d’être invitée à Imaginaria organisé en octobre près de Rouen par un centre culturel Leclerc. Bref, je saisis toutes les opportunités et essaie de les créer au besoin.

Que penses-tu de mon bilan ? As-tu des suggestions qui pourraient m’aider à m’améliorer ? Dis-moi tout en commentaires !

Une réponse

  1. Kikou Sunny, Je ne peux te dire que BRAVO !!!! Je t’avais dis que tu avais une plume en or, du talent que tes livres c’était une tuerie !!!! Je les ai bien sûr tous lu tu le sais. Et je t’encourage encore et encore à me faire rêver dans tes histoires. c’est que du bonheur pour toi en premier et pour tes lecteurs. Je t’adore
    Marie

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